Comme des ados…

Nous sommes sur l’île de Huahine, littéralement le sexe de la femme, depuis maintenant 3 jours (4 nuits pour être précis) et nous sommes complètement conquis par cette île, qui est aussi grande que Moorea (70km de route) pour 3 fois moins d’habitants (environ 6000). Bref, une île restée sauvage et authentique qui nous correspond bien.


Nous logeons à la pension moana (l’océan en tahitien) tenue par un couple de français originaires d’Évreux ! (no comment…) C’est une pension de 4 logdes où l’on mange avec les propriétaires qui ne sont pas avides de bons conseils.

Pour notre premier jour, nous partons faire le tour de l’île en bateau en mode roots. Un tahitien nous récupère à la plage de la pension avec son bateau aux couleurs de Bob Marley orné de plantes locales avec des sièges en plastiques vissés sur des planches de bois. Trop chouette ! Willy est super sympa et il est accompagné d’une jeune tahitienne et de sa fille de 3 ans. Tout se fait en famille ici.

Nous visitons une ferme perlière (malheureusement, on passera plus de temps dans la boutique qu’à comprendre leur métier), puis nous faisons du snorkeling à différents endroits de l’île pour ensuite pique niquer sur une plage accessible qu’en bateau. Un barbecue vite fait et nous mangeons du thon rouge mariné dans du miel excellent, sans oublier évidemment la salade de poisson cru au lait de coco, un délice ! Seul hic, un milliardaire a réservé la plage pour lui tout seul et son service d’ordre fait tout pour nous faire partir (même si nous sommes sur une plage publique). Nous prenons le temps de manger les pieds dans l’eau mais notre pause digestion sera plus courte que prévue. 

Nous rentrons vers 15h… crevés ! Et après une  baignade et un »moment calme » (petit clin d’œil à nos 2 bonhommes restés en France), nous prenons les vélos (sans frein) de la pension pour aller boire un petit cocktail en regardant le coucher de soleil. Ah j’oubliais, nous avons testé le padel ! Pogo’Alain a fait preuve d’un super sens de l’équilibre (hihihi); plus facile pour moi avec mon expérience (lointaine) de la planche à voile.

Pour notre 2ème journée, nous louons un scooter à la pension. Ce sera l’occasion pour nous de redevenir des ados de 14 ans. Les routes sont désertes et sinueuses et après quelques kilomètres Pogo’Alain maîtrise la bête. Un super moyen de découvrir l’île côté terre. En suivant les conseils des proprios de la pension, nous faisons le tour de l’île en enchaînant les points de vue et les petits stops chez les artisans locaux. Le premier arrêt est consacré à la distillerie faisant des eaux de vie et des liqueurs de fruits excellentes… dur dur à 10h du matin  ! Une petite randonnée sous le soleil nous a vite remis  les idées en place.

Avant d’aller dans un petit restau en bord de mer, nous nous sommes arrêtés dans un musée de coquillages où nous avons rencontré un vrai passionné, nous apprenons plein de choses sur les cônes (mortels), les porcelaines et les huîtres perlières, ce sera très instructif. Pour l’après-midi, nous ferons une partie de la route sous la pluie pour ensuite retrouver le soleil et observer des anguilles à yeux bleus (Pogo Alexis et Pogo Romain se seraient bien amusés). Nous terminerons notre journée en scooter en passant par une vraie vanilleraie, tenue par François un tahitien fort sympathique.  Il nous montrera tous ses plans, nous expliquera un tas de choses et finalement, il nous a donné gratis 2 gousses, des bananes et une noix de coco. Nous lui achèterons un bon lot de vanille, conquis par les odeurs fabuleuses. Un bon moment très authentique ! 

Au retour à la pension (entiers), nous plongeons dans notre lagon privé, tels 2 gosses dans une piscine. Cette île est vraiment enchanteresse ! Pour finir la journée, nous reprenons les vélos sans freins. (Maintenant nous avons  compris qu’il faut retropedaler pour freiner). Donc comme des gamins, nous roulons à fond pour faire les 2 km qui séparent notre pension des cocktails.

Pour notre 3ème jour, nous avons traversé le lagon en kayak pour rejoindre un motu en face de la pension. Nos bras se souviendront du vent et des courants. Arrivés sur cette îlot désert, nous plongeons pour aller voir les petits poissons et coraux du coin. Il y a là aussi beaucoup de courant, difficile de rester sur place pour observer les poissons, bénitiers, oursins ou autres bébêtes. 

La vie est rude sur cette île ! 

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