Traversée de Tahiti Nui

Pour ce dernier jour en Polynésie, nous partons à la découverte de Tahiti à l’intérieur des terres. Nous prenons la route de la traversière de Tahiti Nui, la partie principale de l’île. Pour cette traversée, il nous faut prendre un guide, et surtout un 4×4. La route se transforme en effet rapidement en piste. L’entrée de la piste se trouve au nord de l’île. La première partie nous permettra de découvrir de magnifiques paysages et de nous baigner dans la rivière. Les paysages sont formés par un ancien volcan : pentes abruptes et crêtes acérées ! Le tout dans une végétation luxuriante 🙂

Après le déjeuner, pris dans un restaurant isolé au centre de la caldeira, nous repartons pour basculer de l’autre côté de l’île. Pour cela, nous traversons un tunnel creusé par la compagnie d’électricité de Tahiti, pour acheminer le matériel nécessaire aux nombreuses centrales hydroélectriques.

Nous rentrons vers 17h à notre pension, juste le temps de profiter au bord de la plage d’un dernier coucher de soleil sur Moorea, et il est déjà l’heure de faire les valises et de prendre notre vol pour Paris… Un super mois de vacances avant de reprendre sereinement le chemin du travail.

Derniers jours à Tahiti


Notre périple dans les îles de Polynésie française est terminé. Il est temps de visiter la plus grande des îles, Tahiti ! Cette île est en forme de poisson (que Hiro a dompté). Tous les Polynésiens des îles appellent Papetee, la VILLE !!! (avec des majuscules, des points d’exclamation…). Le survol en avion, nous montre en effet que Papetee est une belle agglomération avec des nombreux immeubles sur la montagne le long d’une seule et unique artère, réputée pour ses bouchons (dont nous ferons les frais pendant notre séjour….). Nous logeons au relais Fenua, une pension de famille, là encore tenue par un couple d’expatriés. La pension est sympa, à côté d’une plage de sable blanc donnant sur le coucher de soleil et Moorea. Dans l’eau, nous découvrons un  sentier de snorkeling qui nous amène à un beau jardin de corail.

Notre première journée complète est consacrée à la côte ouest de Tahiti et à Tahiti iti. Une seule route, beaucoup de circulation et peu de visibilité sur les paysages de  l’île , il y a des maisons partout le long de la route. Nous découvrons quand même des jolis coins. Premier arrêt au Marae de Arahurahu. Sur le parking, nous tombons sur un royaume auto-déclaré ! Ils nous laissent passer avec un grand sourire.Nous sommes tous seuls pour profiter des lieux et trouvons un petit chemin de randos dans la foret. Arrêt suivant aux grottes de Mara’a où le gardien décore son velo de fleurs pour faire plaisir aux touristes. La photo souvenir est inévitable!Nous reprenons la route pour le jardin d’eau de Vaipehi, une heure de randonnée nous attend, vive la boue ! Ça nous fait du bien de marcher un peu. Nous remarcherons ensuite dans un grand jardin botanique, abritant un grosse tortue des Galapagos toute seule, seul animal du parc… Que fait-elle ici ??? Nous quittons ensuite l’île principale de Tahiti pour aller sur la péninsule. Nous ne pouvons pas en faire le tour, il n’y a pas de route. Nous allons au bout de la route à Teahupoo, une plage très célèbre pour les surfeurs du monde entier avec des vagues d’une dizaine de mètres de haut… Mais le temps est calme, nous ne verrons pas la fameuse vague ! Après un arrêt pique-nique, nous montons voir un belvédère. La vue est superbe. Malheureusement, le temps est voilé (comme souvent à Tahiti iti). Nous rentrons ensuite à notre pension, pour profiter d’une bonne baignade et du coucher de soleil sur Moorea. 

Pour le jour 2, nous parcourons la côte Est de Tahiti. Nous commençons par Tahiti et son célèbre marché. Une ambiance sympathique… Nous passerons devant le désormais célèbre Piment Rouge, le premier cluster de l’île ! Ensuite, nous partons découvrir la pointe de Venus, superbe plage, puis de belles cascades, le trou du souffleur (une cavité créé par les vagues qui résonnent dans la roche). Nous sommes bien occupés. Nous finirons l’après midi sur la plage de sable noire de la pointe de Venus. Il fait beau, chaud, l’eau est à 27-28°C. Que demander de plus ?? 

Pour notre 3eme jour, ce sera farniente : matin à la plage de pointe de Venus et après-midi, à la plage à côté de la pension. 

Et évidemment, il était impossible de venir en Polynésie sans dire bonjour à Tehurua de Koh-Lantha…Nous avons réussi à le trouver ! 

Tikehau, un séjour sur pilotis

Après un vol interminable de 15 minutes, nous arrivons sur Tikehau (l’atoll de l’homme et de la femme en tahitien) en début d’après-midi. L’atoll est bien plus petit que son voisin Rangiroa, avec seulement 28 km de diamètre. 5 minutes de voiture et 1/4 d’heure de bateau plus tard, nous arrivons à notre hôtel situé sur un petit motu. Pour ce dernier stop avant le retour à Tahiti, nous voulions nous offrir un petit plaisir avec des nuits sur pilotis. Et bien nous ne sommes pas déçus 😄. D’autant que nous apprenons notre surclassement en suite sur pilotis… un petit palace pour 2 : solarium privé, accès au lagon par une échelle depuis la terrasse privative, sol en verre sous la table basse avec vue sur les coraux et les poissons, et j’en passe. 95m2 de luxe… de quoi en être « presque » mal à l’aise. Je ferai d’ailleurs répéter 3 fois la femme de ménage qui est passé à 20h30 le soir même pour je cite : « border notre lit » !! Ce que nous avons décliné poliment.

Bref, après un après-midi à profiter de notre petit coin de paradis entre balades, baignades avec petits poissons et requins curieux sous notre pilotis, nous nous installons pour notre premier coucher de soleil sur place, face à notre terrasse. Après un repas copieux, on s’endort l’esprit léger 🙂 .

Le lendemain nous partons pour une journée, je vous le donne en mille, sur le lagon (ah ben mince, ça c’est vachement original). Heureusement, c’est à chaque fois bien diffèrent, tant sur les paysages, que les pique-niques, les baignades… Cette fois, nous devions plonger avec les raies mantas pour démarrer notre excursion. On se jette dans le grand bain dans un lagon très agité… Une fois dans l’eau, quasiment impossible de voir ses voisins de snorkeling hors de l’eau pourtant à seulement 2 ou 3 mètres… Mieux vaut garder la tête sous l’eau et se fier aux bribes de bateau entraperçues entre deux creux de vague pour s’orienter ! Malheureusement après 20 minutes dans la lessiveuse, nous n’aurons pas vu de raie manta 😦 . Nous retenterons le soir avant de rentrer sans plus de réussite, mais avec toujours autant de vagues. Nous passons le reste de l’excursion sur un motu, pour une baignade avec les désormais célèbres requins pointes noires, et le pique-nique (barbecue de carangues et mérous). Nous verrons également de nombreux sternes sur un petit îlot aux oiseaux, perdu au milieu du lagon.

De retour à notre pilotis en fin d’après-midi, nous nous prélassons dans nos transats en attendant le coucher de soleil. Encore une bien rude journée en Polynésie 😜.

Le matin suivant, nous décidons de rester dans les alentours de l’hôtel. La journée sera consacrée au farniente, aux baignades, à des balades à autour du motu et à un massage polynésien. La journée a filé à grande vitesse…

Il est maintenant temps de rejoindre Tahiti pour la dernière étape de notre périple… ça passe trop vite !

Rangiroa, l’atoll aux requins et dauphins

Nous avons quitté Bora Bora et son lagon avec ses nuances de bleu sous un soleil magnifique. Cette île trop touristique, aux dires des locaux et des gens que nous avons rencontrés, nous a vraiment charmés. Mais il faut reconnaître que nous avons beaucoup de chance côté météo et fréquentation touristique !


1h30 d’avion plus tard, nous arrivons à Rangiroa, le plus grand lagon de la Polynésie Française, 2ème plus grand lagon au monde (le 1er, c’est la Nouvelle-Calédonie 🙂 ). Ici, pas de montagne, altitude maximum : 2m ! Nous sommes sur un atoll, un cercle de petits îlots sur la barrière de corail du lagon, donc nous avons à notre gauche l’océan et à notre droite le lagon, qui ici est beaucoup plus profond et plus grand que celui de Bora Bora.

Nous sommes en bordure du motu principal au raz d’une passe, un canal entre l’ocean et le lagon. Impossible de se baigner à cause du courant. Toutes les 6h, le courant change de sens avec les marées, le lagon se vide ou se remplit. Lors du changement de sens, il y a des vagues énormes (un mascaret) où viennent jouer les dauphins. Super sympa. Il est très difficile de les prendre en photos, au vu de la vitesse de leurs sauts dans les vagues. 
Pour notre premier après-midi sur place, nous avons emprunté les vélos de l’hôtel pour faire l’unique route complètement plate de l’île. Au total, 26km aller retour, il fait chaud et il y a beaucoup de vent. Nous nous arrêtons pour nous baigner à la plage publique et pour voir des requins dormeurs dans un petit port. Par contre, nous sommes dimanche donc tout est fermé. Impossible de voir les perles qui font la réputation de cette île, ce ne sera que partie remise !

Notre première journée complète sur l’île se passera pour moi quasiment entièrement au club de plongée. Le matin, rendez-vous à 10h pour un baptême de plongée. Je plonge avec un moniteur chilien, Claudio, qui est très sympa. Après quelques explications théoriques, place à la pratique à 6m de profondeur pendant 32 minutes ! La sensation est différente du snorkeling, on est tout près des poissons et très calme car il n’y a pas besoin de remonter pour prendre de l’air. Je plonge dans un beau jardin de coraux, avec de jolis poissons. Un beau moment pour une première plongée. Pogo’Alain, lui, est parti voir les perles qui font la réputation de l’atoll et ainsi me faire de beaux cadeaux (Merci !!!). L’après-midi, nous retournons cette fois-ci faire du snorkeling dans la passe. Nous débutons par un petit plongeon avec les dauphins. Ils sont peureux et nous évitent. Cela sera très court mais suffisant pour faire de beaux souvenirs. Nous sommes dans l’océan avec une visibilité à 50m. Puis, nous descendons 2 fois la passe dans le courant. La sensation de glisse est hallucinante. On comprend vraiment qu’il est impossible de lutter contre le courant et on est bien contents d’avoir un moniteur de plongée pour nous conseiller… Plusieurs personnes ont terminé loin au large (RIP). Nous terminons la descente sur un petit îlot, le fameux jardin de coraux où j’ai plongé le matin même. Au final, nous sommes restés quasiment 2h dans l’eau. C’était très chouette !

Pour notre deuxième et dernier jour complet, nous partons en excursion au lagon bleu. Pour cela, une heure de bateau dans les vagues, nous arrivons trempés sans même être entrés dans l’eau. Mais le jeu en vaut la chandelle. Le site est magique, un petit lagon bleu turquoise dans le grand lagon. Le premier arrêt est consacré à la découverte des requins. Nous prenons masque et tuba et let’s go! Nous verrons des requins pointe noire (1m50 à 2m) et au fond de l’eau des requins citrons qui eux peuvent mesurer jusqu’à 6m. Courageux mais pas téméraires, nous les observons de loin et nous remontons sur le bateau lorsqu’ils commencent à remonter à la surface. Il n’y a pas d’attaque de requins en Polynésie, mais ce n’est pas la peine de les tenter. 

Nous reprenons le bateau pour aller sur le motu de notre guide, sa famille possède la moitié de Rangiroa. Nous sommes donc tranquilles pour déjeuner au bord de l’eau. Mais pour cela, il faut marcher dans l’eau un bon quart d’heure, le niveau d’eau étant trop bas pour le bateau. Notre pique-nique lui flotte dans des glacières☺️. Une petite balade sur le motu, aux sables roses, du snorkeling et nous nous asseyons dans le lagon. Les petits poissons curieux viennent nous picorer les pieds, des bébés requins tournent aussi autour de nous. Une rencontre sympathique. 

Au retour nous nous arrêtons à nouveau là où j’ai plongé pour faire un peu de snorkeling. Pogo’Alain assistera à un combat de murènes. Nous rentrons fatigués de cette belle journée (commencée par un appel à nos 2 mini pogos restés chez Pogo Papy et Pogo mamy). Il est déjà temps de refaire les valises, nous partons pour Tikehau dans un hôtel sur pilotis (il fallait au moins en faire un). 

Maintenant, c’est l’heure d’une bonne Hinano au bord de l’eau à regarder les dauphins jouer dans la passe… Nana (au revoir en tahitien) les amis. 

Bora Bora, première née

Nous partons tôt le matin de notre pension cinq étoiles de Tahaa pour prendre la direction de Bora Bora. Notre avion est à l’heure, c’est déjà une bonne surprise 🙂 . Une fois arrivés à l’aéroport, nous devons prendre une navette par bateau, l’aéroport ayant été construit sur un des très nombreux motus de l’île. Nous voyons nos premiers points de vue sur cette île mythique.

Après avoir pris possession de notre bungalow face au lagon, nous profitons de notre accès à la plage pour nous baigner dans une eau toujours aussi limpide et encore plus chaude que sur les autres îles. Nous organisons également rapidement nos journées à venir : le classique tour de l’île en bateau et une sortie 4×4 dans la montagne. Le soir, nous nous rendons dans l’hôtel voisin pour l’happy hour sur les cocktails et la situation en bord de lagon avec vue sur les pilotis.

Le lendemain matin, nous partons donc en bateau sur le lagon. Bonne nouvelle : nous ne serons que 4 à bord ! Il faut dire qu’à Bora, le taux de fréquentation est incroyablement bas. L’île est habituellement visitée par de nombreux américains, qui ne sont pas là cette année, et pour cause… Tant mieux pour nous ! Au programme de notre tour, nous devions voir : des raies mantas (check), le jardin de corail (check, et c’est le plus beau que nous ayons vu jusqu’à présent au niveau des coraux), des points de vue sur l’île (check et un ciel quasi degagé !), des raies aigles-léopards (check) et « l’aquarium » (checkmate 😉 ). Je vous laisse le soin d’associer les photos aux différents lieux !

Après cette bonne demie journée de balade, et un casse-croûte vite avalé, une petite sieste s’impose. Les vacances c’est épuisant 🙂 . Nous entamons ensuite l’idée d’aller nous promener jusqu’à une antenne de communication non loin de notre hôtel. Après 30 minutes de marche au bord d’une route voyant passer des véhicules de manière continue (on se demande qui sont toutes ces personnes et où elles vont…), de chemin qui relie l’antenne, nous n’en trouverons point. Une petite séance photo sur un cocotier et nous empruntons le trajet retour, mais cette fois au calme par la plage.

Le coucher de soleil approche. Nous profitons d’une dernière baignade dans le lagon avant de partir dîner. Une bonne nuit de sommeil plus tard (enfin presque, puisqu’à 3h du matin des personnes se sont installées avec musique à fond sous nos fenêtres ouvertes… Ils partiront néanmoins immédiatement après m’être levé pour leur signaler notre présence juste au-dessus), nous passons une matinée relax entre le blog, la lessive, des baignades…

L’après-midi, nous sortons avec notre guide pour notre tour en 4×4 à la découverte de l’île « de l’intérieur ». Cette fois nous serons seuls dans le véhicule, une sortie rien que pour nous 🙂 Parfois le Covid a du bon… Nous empruntons des sentiers vertigineux en utilisant les anciens chemins militaires américains. Arrivés au sommet, nous avons une vue panoramique de l’île à couper le souffle !

Nous ferons plusieurs arrêts de ce type ainsi que des arrêts dans une fabrication artisanale de paréo et dans une plantation.Le soir venu, nous profitons d,’un beau coucher de soleil et d’un spectacle de musique et danse tahitienne au restaurant 🙂 .

Demain, nous changeons à nouveau d’île pour nous rendre à 2h de vol de Bora Bora, à Rangiroa dans les Tuamotu. Changement de décor attendu !

Tahaa ! Et si tu n’existais pas…

Ia orana les amis, nous sommes maintenant au paradis, aux Champs Elysées comme diraient les grecs, dans un village au bout du monde sur l’île de Tahaa. Tahaa est la petite sœur de Raiatea avec laquelle elle partage le lagon. Mais l’île est plus petite, plus sauvage et super zen ! Bref un paradis pour nous 2.

Après nos petits pains au chocolat, nous avons passé une matinée très relax à Raiatea. En effet, nous apprenons à 8h du mat que nous ne partons qu’à 14h. (On pensait partir dans la matinée). Trop tard pour organiser quoi que ce soit. On décide de faire une matinée farniente au bord de la piscine de l’hôtel en admirant la vue, le ciel est tellement dégagé que l’on voit tous les sommets, les motus… On distingue presque l’Amérique ou Guantanamera. Après un appel à Pogo’Alexis et Pogo’Romain (qui nous manquent un peu quand même), la préparation des sacs, quelques ploufs dans la piscine et des siestes au soleil, il est temps de partir à l’aéroport pour prendre le bateau. Le quai des taxi-boats est collé à la piste d’ atterrissage et un petit bateau nous emmène jusqu’à notre pension (3 bungalows seulement). Tagada, Tagada, voilà les daltons ! Le lagon est limpide, il n’y a pas un nuage et nous profitons de toutes  les couleurs du lagon et de la vue sur Bora Bora.

La pension est tenue par 2 métropolitains qui ont tout lâché il y a 2 ans pour s’installer à Tahaa. La pension se trouve au raz de la mer, dans une route en cul de sac. Aucune circulation, juste des chiens qui se baladent (et les coqs,… Il y a des coqs partout sur les îles). A peine arrivés, nous prenons les vélos de l’hôtel pour aller siffler là-haut sur la colline et voir la plage de Joe Dassin… Une belle plage où Joe, Johnny et Carlos faisaient la fête. Il n’y a plus de maison, elle a été détruite par les ouragans. En tout cas, Joe n’a pas choisi l’endroit le plus moche de l’île. 10 min de vélos et 20 min de marche plus tard, nous arrivons sur cette belle plage rien qu’à nous, et au toutou qui a fait la balade avec nous. Les petits poissons et les coraux sont superbes ! Le temps est magnifique, même si c’est l’hiver ici, on croirait l’ été indien. 

Le lendemain, on se réveille dans les nuages et sous la pluie. Ayant quand même envie d’en profiter, nous décidons de prendre les kayaks de partir voir les coraux et le lagon. Pas un brin de vent, petit à petit, nous entrevoyons le soleil alors que nous arrivons au raz de la barrière de corail, limite entre l’océan bleu nuit et le lagon bleu turquoise. Au retour, nous avons la chance de croiser une raie manta : Pogo’Alain est aux anges. 

Les nuages ayant l’air de passer, nous prenons les vélos de la pension pour aller visiter les 2 rhumeries de l’île et une ferme perlière (nous devenons experts en culture de perles, nous pourrons en élever à notre retour à Évreux)… .Mais la, un peu moins de chance, la pluie est du voyage… Au total, 55 km avec des vélos sans vitesse et couinant. Nous revenons complètement trempés et rincés… Mais avec du rhum (et une bouteille pour l’abbé qui se reconnaîtra 😉 ) et de la bière dans le sac à dos.

Pour notre 2ème jour complet sur l’île, nous partons avec le propriétaire de la pension faire le tour de l’île en bateau. Le temps est très incertain mais nous y allons quand même. Et nous avons eu raison, les nuages et la pluie sont bloqués sur Tahaa tandis que nous avons de très belles éclaircies sur les motus. Nous nous baignerons dans un beau jardin de corail de toutes les formes et de toutes les couleurs. Nous verrons de beaux poissons dont de belles raies. Puis, ce sera pique-nique sur un motu à l’abri du vent avec une mer d’huile. Nous nous baignons, allons voir la barrière de corail à pied et il est déjà 15h. A la pension, la pluie, les moustiques et les geckos nous attendent. 

Aujourd’hui, nous partons pour Bora Bora à 40km d’ici. J’espère que les nuages ne nous suivront pas… Ça ne va pas changer le monde mais ce serait quand même plus sympa ! 
(et maintenant, petit jeu : il faut trouver dans l’article les chansons de notre copain Joe Dassin… Bon courage… Bip Bip…) 

PS : Pogo’Alain a décidé de se faire tatouer !

Raiatea, l’île sacrée

Après une arrivée tardive à notre hôtel, nous découvrons au petit matin la vue depuis notre bungalow : splendide ! Il faut dire que la côte qui y mène mériterait d’être classée hors catégorie au Tour de France 🙂

Pour notre première journée sur l’île, nous louons une voiture pour faire le désormais classique « tour de l’île » ! En plus de la route côtière, nous avons la chance sur Raiatea de bénéficier d’une route traversière. 130km au compteur de notre Fiat Picanto en tout et pour tout. Ici, pas ou extrêmement peu de plages. Mais un décor montagneux grandiose. Nous ferons plusieurs arrêts sur la route traversière pour voir des points de vue et faire de courtes randonnées. Nous verrons de drôles de formations volcaniques : les gabbros, qui du fait de l’érosion nous rappellent un peu les tsingys de Madagascar.

Nous nous rendons ensuite sur le principal site sacré de l’île, de la Polynésie, et même d’un regroupement des îles du Pacifique (Hawaï, Nouvelle-Zélande, Tonga, Polynésie), avec « au centre de la pieuvre » l’île de Raiatea ! La culture polynésienne y est donc omniprésente. Nous visitons le plus important des marae du Pacifique : le marae Taputapuatea. Nous pique-niquerons juste à côté, sur une des rares portions de sable de l’île. 

Nous continuons notre balade l’après-midi avec au programme la vue sur les motus et les montagnes, une visite de ferme perlière et une baignade dans le lagon. De retour à l’hôtel, nous prenons une pause bien méritée dans la piscine avec vue panoramique 😉

Le lendemain matin, nous partons de bonne heure pour une randonnée aux 3 cascades avec notre guide Kiam et 4 autres personnes. Nous parcourons quelques kilomètres sur des sentiers boueux et périlleux, jalonnés de cordes salutaires. Nous nous baignerons dans la 3e cascade, dans une eau bien agréable. Le temps de tourner un remake de la pub Tahiti douche (la génération 80-90 se souviendra avec émotion des fameux topless !) et nous reprenons le chemin dans le sens de la descente.

Après cette matinée sportive, nous attrapons en dernière minute un taxi-boat pour un motu à quelques encablures de notre pension. Superbe vue sur Raiatea et baignade / snorkeling au programme de notre après-midi 🙂

Demain nous prenons la direction de Tahaa, avec seulement 20 minutes de bateau pour ce changement d’île !

Flash back

Petit retour en arrière, nous re voilà a Mooroa avec les baleines. Nous avons reçu des photos de personnes qui plongeaient avec nous, donc en voici 3. Sur l’une d’entre elles, vous pouvez découvrir Pogo’Corinne à gauche et Pogo’Alain à droite… Ça vous donne une idée de notre distance par rapport à ces baleines de 30 à 40 tonnes et de 15m de long. Petit moment de stress et énorme souvenir !

Direction Raiatea

Les jours passent vite à Huahine. Il est déjà temps de décoller pour Raiatea, un vol extrêmement long : 20 minutes. Le plus long sera l’attente dans l’aéroport… Ici, le port du masque est recommandé et non obligatoire dans les lieux fermés, autant dire que personne ne le porte. En même temps, depuis la réouverture des îles, il n’y a eu que 2 nouveaux cas…

Avant de quitter l’île, nous avons utilisé nos pieds pour découvrir les montagnes et la forêt.  Hier après-midi, nous sommes allés dans la vallée où nous avons vu des plantations, des fleurs magnifiques et des chiens (il y a des chiens partout ici, mais ils sont beaucoup plus gentils qu’en Nouvelle Calédonie). Nous avons fait un stop à la maison du paréo (dans le village de parea). Je me suis acheté un paréo unique fait main et j’ai eu le droit à un cours privé de nouage de paréo. (Je n’ai pas tout retenu…) .

Aujourd’hui, nous sommes montés au sommet de la montagne du coin, même si ce n’était pas trop difficile, nous étions en nage. Une fois en haut, nous avons une vue à 180° sur le lagon… Mais entre les arbres… Dommage pour les photos. Nous avons également vu un beau Marae (les menhirs locaux, anciens lieux de culte).

Après un détour par la pension pour reprendre un peu d’eau, nous partons marcher sur la plage jusqu’au restau en faisant des pauses baignades et snorkeling. Le lagon est magnifique avec des dégradés de bleus somptueux. Après une pause bien méritée au restaurant, nous rentrons par la route à pied pour préparer nos affaires avant de partir à l’aéroport. Évidemment, un dernier petit plouf s’impose avant de quitter cette île. 

Changement d’île, direction Raiatea, il y a  peu de plages sur cette île. Par contre, il y a des randos avec des cascades pour rejouer les pubs de Tahiti Douche… Ça ne devrait pas être trop mal !

Comme des ados…

Nous sommes sur l’île de Huahine, littéralement le sexe de la femme, depuis maintenant 3 jours (4 nuits pour être précis) et nous sommes complètement conquis par cette île, qui est aussi grande que Moorea (70km de route) pour 3 fois moins d’habitants (environ 6000). Bref, une île restée sauvage et authentique qui nous correspond bien.


Nous logeons à la pension moana (l’océan en tahitien) tenue par un couple de français originaires d’Évreux ! (no comment…) C’est une pension de 4 logdes où l’on mange avec les propriétaires qui ne sont pas avides de bons conseils.

Pour notre premier jour, nous partons faire le tour de l’île en bateau en mode roots. Un tahitien nous récupère à la plage de la pension avec son bateau aux couleurs de Bob Marley orné de plantes locales avec des sièges en plastiques vissés sur des planches de bois. Trop chouette ! Willy est super sympa et il est accompagné d’une jeune tahitienne et de sa fille de 3 ans. Tout se fait en famille ici.

Nous visitons une ferme perlière (malheureusement, on passera plus de temps dans la boutique qu’à comprendre leur métier), puis nous faisons du snorkeling à différents endroits de l’île pour ensuite pique niquer sur une plage accessible qu’en bateau. Un barbecue vite fait et nous mangeons du thon rouge mariné dans du miel excellent, sans oublier évidemment la salade de poisson cru au lait de coco, un délice ! Seul hic, un milliardaire a réservé la plage pour lui tout seul et son service d’ordre fait tout pour nous faire partir (même si nous sommes sur une plage publique). Nous prenons le temps de manger les pieds dans l’eau mais notre pause digestion sera plus courte que prévue. 

Nous rentrons vers 15h… crevés ! Et après une  baignade et un »moment calme » (petit clin d’œil à nos 2 bonhommes restés en France), nous prenons les vélos (sans frein) de la pension pour aller boire un petit cocktail en regardant le coucher de soleil. Ah j’oubliais, nous avons testé le padel ! Pogo’Alain a fait preuve d’un super sens de l’équilibre (hihihi); plus facile pour moi avec mon expérience (lointaine) de la planche à voile.

Pour notre 2ème journée, nous louons un scooter à la pension. Ce sera l’occasion pour nous de redevenir des ados de 14 ans. Les routes sont désertes et sinueuses et après quelques kilomètres Pogo’Alain maîtrise la bête. Un super moyen de découvrir l’île côté terre. En suivant les conseils des proprios de la pension, nous faisons le tour de l’île en enchaînant les points de vue et les petits stops chez les artisans locaux. Le premier arrêt est consacré à la distillerie faisant des eaux de vie et des liqueurs de fruits excellentes… dur dur à 10h du matin  ! Une petite randonnée sous le soleil nous a vite remis  les idées en place.

Avant d’aller dans un petit restau en bord de mer, nous nous sommes arrêtés dans un musée de coquillages où nous avons rencontré un vrai passionné, nous apprenons plein de choses sur les cônes (mortels), les porcelaines et les huîtres perlières, ce sera très instructif. Pour l’après-midi, nous ferons une partie de la route sous la pluie pour ensuite retrouver le soleil et observer des anguilles à yeux bleus (Pogo Alexis et Pogo Romain se seraient bien amusés). Nous terminerons notre journée en scooter en passant par une vraie vanilleraie, tenue par François un tahitien fort sympathique.  Il nous montrera tous ses plans, nous expliquera un tas de choses et finalement, il nous a donné gratis 2 gousses, des bananes et une noix de coco. Nous lui achèterons un bon lot de vanille, conquis par les odeurs fabuleuses. Un bon moment très authentique ! 

Au retour à la pension (entiers), nous plongeons dans notre lagon privé, tels 2 gosses dans une piscine. Cette île est vraiment enchanteresse ! Pour finir la journée, nous reprenons les vélos sans freins. (Maintenant nous avons  compris qu’il faut retropedaler pour freiner). Donc comme des gamins, nous roulons à fond pour faire les 2 km qui séparent notre pension des cocktails.

Pour notre 3ème jour, nous avons traversé le lagon en kayak pour rejoindre un motu en face de la pension. Nos bras se souviendront du vent et des courants. Arrivés sur cette îlot désert, nous plongeons pour aller voir les petits poissons et coraux du coin. Il y a là aussi beaucoup de courant, difficile de rester sur place pour observer les poissons, bénitiers, oursins ou autres bébêtes. 

La vie est rude sur cette île !